dimanche, mars 26, 2006

Applescript en voie de disparition ?

Bizarre autant qu'étrange. Après nous avoir présenté Applescript comme un pilier incontournable de son système d'exploitation, Apple semble de plus en plus négliger son langage de scripts dans ses propres applications. iPhoto : seules les fonctions de base sont scriptables. iMovie : rien, aucune instruction Applescript dans cette application. On peut trouver encore d'autres exemples dans la suite iLife ou les applications de iWork. Sans rien nous dire (comme d'habitude), Apple envisagerait-il d'abandonner purement et simplement Applescript ? La question se pose.

2 Commentaires:

Anonymous Anonyme a écrit...

Applescript, ça pue, c'est pas libre... Quand est-ce que tu te mets à Perl ou à Python?

Poil de lama

28 mars, 2006 10:14  
Blogger DS a écrit...

Perl, Python. Mouais. Le problème, c'est qu'ils ne permettent pas de piloter les applications, et que c'est précisément ce que je recherche actuellement pour mettre au point un programme de tests...

31 mars, 2006 13:19  

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samedi, mars 18, 2006

DAVDSI: encore une exception française...

Le débat sur la fameuse loi sur les Droit d'Auteur et les Droits Voisins dans la Société de l'Information (DADVSI) continue de faire parler de lui. Or, que voyons-nous au cours de ce débat ?
Des principes dangereux pour l'industrie informatique et en particulier le monde du logiciel libre. Des ministres et des élus dont l'absence de connaissance d'Internet et de compétences en informatique est telle qu'elle les met à la merci de n'importe quel argument fallacieux colporté par les représentants de l'industrie musicale, lesquels considèrent les nouvelles technologies comme leur pire ennemi.
Une loi qui prend des allures d'usine à gaz et se dirige progressivement vers la fin de la copie privée en France. Des articles confirmant l'adage "deux poids, deux mesures" : les distributeurs de contenu en ligne seront tenus de divulguer leurs procédés techniques de protection (les fameux DRM) à des fins "d'opérabilité", selon un système de licences laissé à la libre appréciation de l'industriel. En gros, le petit programmeur qui développe des logiciels libres ou des freewares pour le bien de la communauté devra payer le prix fort pour intégrer la lecture de fichiers protégés dans son programme. Autant dire que le logiciel gratuit est menacé d'extinction. Du moins en France.
Cette disposition menace accessoirement Apple et son iTunes Music Store, comme le signale l'Expansion : un morceau téléchargé sur le site d'Apple ne peut être lu que sur un iPod. Or, le texte autorise le contournement des mesures techniques de protection quand celles-ci constituent une entrave à l'interopérabilité.On voit mal Apple se laisser déposséder des titres qu'il distribue en France. Devra-t-il fermer son Music Store en France ?
Pire : comme le signale un responsable de Sun, un logiciel comme le serveur Web Apache ou le bon vieux ftp peuvent parfaitement servir à diffuser des fichiers protégés... Faut-il les interdire ? Mieux : comme il s'agit de logiciels libres, leur code source est naturellement public. Devra-t-on en finir avec cette pratique, c'est à dire proclamer la mort du logiciel libre en France. Belle perspective pour le pays de la Liberté...
Continuons. Le texte parle de "droits d'auteur". Ce sont les maisons de disques et les industriels de la musique qui imposent leurs règles, et non les auteurs ou les artistes...
Soyons clair : aujourd'hui, la vente de musique enregistrée ne représente qu'une petite proportion des revenus des musiciens qui vivent essentiellement des concerts. La musique enregistrée fait surtout vivre les maisons de disque, ce qui explique leur attitude dans ce débat.
Ce n'est pas une poignée de pirates que cette loi prétend contrôler et punir, mais bien les internautes, c'est à dire les consommateurs.
Comme le signale Philippe Astor, l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle) travaille déjà à "étendre les droits des diffuseurs aux dépends des droits d’usage". Peu à peu, les groupes industriels, diffuseurs, éditeurs et producteurs, s'arrogent "des droits de propriété intellectuelle sur un patrimoine universel appartenant à tous"... C'est évidemment le coeur du débat.
Seule consolation: cette affaire aura permis à des milliers de jeunes de s'intéresser au débat politique, de voir en quoi consiste le travail des députés... et, partant, à quoi peut servir le droit de vote. On peut penser qu'avec l'histoire du CPE, lesdits jeunes auront une petite idée des candidats à éviter aux prochaines élections.

7 Commentaires:

Anonymous Anonyme a écrit...

Le texte de Donnedieu a toujours été mal foutu, et à force d'être retravaillé, il est devenu extrêmement confus et auto-contradictoire (ce qui permet d'ailleurs d'espérer que le conseil constitutionnel en fasse du petit bois). Cela étant, prétendre qu'on pourrait se fonder sur lui pour interdire la diffusion en France d'Apache et ftp n'est pas sérieux. D'abord parce que c'est totalement impratiquable, mais aussi parce que la loi interdit la diffusion des logiciels *sciemment* mis au point pour la diffusion de contenus illégaux. Il n'est pas sûr qu'on puisse jamais établir une telle intention coupable pour les softs de P2P, mais c'est totalement exclu pour Apache et ftp, qui étaient déjà d'usage extrêmement courant avant même l'invention du MP3.

Les députés ont fait sur la question un travail relativement sérieux. Paul et Bloche ont fait du bon boulot, mais ils sont dans l'opposition et ils n'est pas étonnant qu'ils aient cherché des poux dans la tête pouilleuse de RDDV. On est plus (agréablement) surpris par la combativité de Bayrou et Boutin. La lecture des débats est instructive:

http://www.assemblee-nationale.fr/12/cra/2005-2006/172.asp#P48_539

Les mesures finalement adoptées pour interdire le contournement des mesures techniques de protection tout en prévoyant des exceptions pour interopérabilité elles-mêmes restreintes pour devenir impratiquables, représentent un monument de jésuitisme et de servilité devant les demandes de l'industrie. C'est ce qu'il y a de plus indéfendable dans le texte finalement adopté... et il est peu probable que tout cela ne soit pas à tout le moins écorné par un recours devant le conseil constitutionnel.

La principale qualité de cette loi scélérate, c'est qu'elle est totalement inapplicable en pratique -- et il faut rendre grâce aux députés de droite qui l'ont parsemée d'amendements accentuant l'impossibilité de l'appliquer. Il aurait été plus courageux de leur part de voter contre, mais reconnaissons que leur hypocrisie en la matière était parfois bien intentionnée: il s'agissait de permettre à RDDV de sauver la face sans pour autant se soumettre servilement aux diktats de Vivendi, Apple et Microsoft. Ces derniers ont gagné un peu d'insécurité juridique, qui va leur permettre de maintenir quelques mois de plus un modèle économique dépassé... mais sans l'ombre d'un doute, il est condamné à terme. Cette loi fera des dégâts, mais ce n'est pas la fin du monde. Le logiciel libre n'en sera pas durablement affecté. Il lui faudra seulement apprendre à intégrer une certaine dose d'hypocrisie, à faire circuler sous le manteau des bouts de code publiés sur des serveurs albanais... Ce ne sera même pas difficile. Juste un peu puéril.

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Poil de lama

19 mars, 2006 11:49  
Anonymous Anonyme a écrit...

"Soyons clair : aujourd'hui, la vente de musique enregistrée ne représente qu'une petite proportion des revenus des musiciens qui vivent essentiellement des concerts. La musique enregistrée fait surtout vivre les maisons de disque, ce qui explique leur attitude dans ce débat."
Eh bien, mon vieux Didier, ça c'est une vraie connerie. C'est de la même rigueur intellectuelle que "les Juifs contrôlent les banques" ou "les Africains sont des fainéants".
Et Robert Wyatt? Et Hector Zazou? Et les musiciens de l'électro? Et Gérard Manset? Et Jean-Jacques Goldman? Bon cas, ça, Jean-Jacques Goldman: il ne fait plus de scène mais vend des disques à la tonne, mais il est toujours immensément populaire, mais il est en activité créatrice... D'où pioches-tu que le disque serait "une petite partie des revenus" de ces gens QUI NE FONT PAS DE SCENE?
C'est de la pensée macroéconomique à la louche, de la pensée George Bush et rien d'autre: peu importent les millions de pauvres supplémentaires puisque globalement l'économie crée des richesses! Ce que tu profères sur les musiciens est de la même eau: c'est pas grave que le droit d'auteur disparaisse, ils n'ont qu'à toucher des cachets en jouant dans les pizzerias. D'ailleurs, tu peux me dire, dans ton cas personnel, si tu touches plus d'argent en faisant de la scène que par la Sacem?
Et puis quelles sont tes sources sur les "musiciens qui vivent essentiellement des concerts"? Un doigt mouillé levé en l'air, ton pifomètre perso, le nasographe de Boutin? Ne bégaye pas qu'il y a des sources: il n'y en a pas, j'ai cherché, justement. Et, là-dessus, personne n'en sait rien parce qu'il faut additionner des choux, des carottes et des pelleteuses pour arriver à un total macroéconomique dans lequel on additionne Mozart, le groupe de rock du coin, NRJ et les sonneries de portables. Il n'y a là-dessus AUCUNE SOURCE FIABLE ET HONNETE. Ou alors indique-là nous, tous les journalistes du secteur seront bien intéressés...
Cette assertion sur les "musiciens qui vivent essentiellement des concerts" est seulement une connerie (plutôt mal intentionnée, d'ailleurs) qui court les blogs. Ce n'est pas du journalisme, sorry.
C'est comme sur le pactole que touchent les maisons de disques: Crammed dépose son bilan dans qqs jours, F Comm, Cobalt, Mélodie, MSoft, Le Maquis, Coup Franc, Rym, Tricatel l'ont fait ces derniers mois - que des labels créatifs, courageux, utiles à la musique. Pendant ce temps, EMI, Universal et Warner ont rétabli leurs marges (en virant entre 30 et 50% de leur personnel au passage) malgré la crise. Le téléchargement pirate TUE LES PETITS LABELS INDEPENDANTS, pas les grosses boîtes. Mais, évidemment, c'est trop subtil pour le public des blogs, si je comprends bien...

02 avril, 2006 19:31  
Blogger DS a écrit...

Ouh là, là ! Un peu énervé le Bertrand !
Voyons voir.
Même si je considère ce blog comme un espace de liberté en marge de mon activité de journaliste, je n'ai pas l'habitude de colporter des rumeurs ni d'utiliser mon "piformètre perso" comme source d'information.
1. Tout le monde s'accorde pour dire qu'il est difficile de chiffrer le nombre de groupes qui vivent de la scène. Mais en fouillant un peu, on arrive facilement à se faire une idée. Il n'y a qu'à jeter un coup d'oeil au bouquin de Pierre Coulangeon, Les musiciens interprètes en France : portrait d’une profession, paru l'an dernier à La documentation Française, pour apprendre que la musique enregistrée ne représente qu’une faible part de l’activité des musiciens et que "le spectacle vivant représente plus de 75% de leur activité", comme le précise le compte-rendu du ministère de la Culture. Comme pifomètre, on fait mieux.
Je pourrai aussi citer le rapport "L’impact d'Internet et des TIC sur l’industrie de la musique enregistrée" : "les auteurs-compositeurs et les interprètes disposent généralement d'autres sources de revenus que les royalties de la musique enregistrée : ils tirent des spectacles vivants (concerts) des revenus importants et qui sont aujourd'hui en croissance."
Je m'étonne que tu ne connaisses pas ces sources...
2. Tu me cites une poignée de musiciens qui vendent plus de disques qu'ils ne font de scène. Je n'ai jamais contesté cette situation. Mais elle me semble marginale. D'ailleurs, tu cites Goldmann, qui est loin d'être le musicien lambda... Avec sa carrière, sa quantité de tubes et ses compositions pour d'autres interprètes, il n'est pas le plus à plaindre et ne me semble pas particulièrement représentatif des 25 000 musiciens qui existent en France.
3. Je n'ai jamais prétendu qu'il fallait abolir le doit d'auteur (qu'est-ce que c'est que ce procès d'intention ?). Je pense simplement que la loi Dadvdsi est mal fichue: non seulement elle ne répond absolument pas aux enjeux actuels, mais elle ne vient en aucun cas au secours du droit d'auteur. Je voudrais bien qu'on m'explique comment une amende payée au Trésor Public, pour téléchargement illégal, pourrait enrichir la production de musique en France...
4. Tu me cites des maisons de disques qui ferment... Bien. Est-ce nouveau ? Barclay, Polydor, Island et d'autres ont disparu (ou ont été rachetées) il y a belle lurette quand on ne parlait pas encore d'Internet. La seule vraie question, c'est plutôt de savoir si le modèle économique des maisons de disque est adapté à la nouvelle donne numérique. Et là, je suis désolé, mais la réponse est définitivement non. Simplement, au lieu de chercher de nouvelles pistes, lesdites maisons de disques s'arc-boutent sur des méthodes du passé, adoptent une attitude littéralement réactionnaire et foncent droit dans le mur. Si leur métier est en voie de disparition, n'en sont-ils pas un peu responsables ?

03 avril, 2006 09:58  
Anonymous Anonyme a écrit...

Je ne sais pas qui est ce M. DIcale, mais son ignorance est à la hauteur de son ton péremptoire et insultant pour des milliers d'artistes dont je me flatte de faire partie.
J'en profite pour confirmer que la majorité de mes revenus proviennent de mes spectacles (j'ai la chance de composer des musiques pour des pièces de théatre et des manifestations culturelles), sans pour autant "toucher des cachets en jouant dans une pizzeria", comme l'écrit avec malveillance ce monsieur.
Il se trouve que la majorité des musiciens, interprètes et auteurs sont opposés à la loi sur le droit d'auteur pour la bonne raison qu'elle ne tient en aucun cas compte des spécificités de nos métiers. Ce qui n'est une découverte pour personne, vu la manière dont ce même gouvernement traite les intermittents du spectacle. A l'exception d'une poignée de sociétés d'auteurs et surtout de la totalité des "industriels de la musique" (quelle belle définition pour notre activité artistique !), tout le monde sait que cette loi ne fera qu'entériner la mainmise des quatre multinationales (Universal, Sony-BMG, EMI et Warner) sur la diffusion de la musique, y compris dans les salles de spectacles, ce qu'explique l'auteur de ce site et qui est d'ailleurs le sens de notre action au sein du SAMUP (www.samup.org). Voyez notre position ici : http://samup.synd.free.fr/download/droit%20auteur.pdf.
Comme de nombreux musiciens, j'estime que mes oeuvres sont faites pour être écoutées et diffusées le plus largement possible. Or, cette loi qui pénalise les consommateurs (fin de la copie privée, amendes, suspicion d'utilisation déloyale, etc...) et qui oblige les amateurs de musique à acheter les appareils et les logiciels aux normes dictées par les "industriels de la musique" ne fera que renforcer la fracture numérique entre les riches et les pauvres. Nous sommmes résolument attachés à la liberté et c'est pourquoi nous ne pouvons accepter une réglementation qui nous empêcherait de diffuser notre musique sous des licences libres. Je ne peux qu'approuver l'auteur de ce site quand il affirme que les amendes ne serviront jamais à rémunérer les musiciens pillés par le téléchargement illégal. Cette situation est évidemment problématique. Il est important de trouver une parade. Mais pas n'importe laquelle. Un peu plus d'imagination et surtout de concertation avec les principaux intéressés n'aurait pas fait de mal...

03 avril, 2006 16:35  
Anonymous Anonyme a écrit...

Le fameux monsieur Dicale qui acuse les autres de "connerie" et donne des leçons de journalisme est connu : il est spécialiste des critiques de films qu'il n'a pas vu (http://www.eclairages.com.fr/index.php?action=article&id_article=243178), ce qui en dit long sur les compétences qu'il peut avoir et sur sa conception du journalisme... On voit sa signature dans le Figaro, dans Chorus, sur rfimusique.com ou dans le Monde de la musique. On le voit aussi des fois à la TV. Sa position sur la loi DAVDSI n'a rien de surprenant quand on sait qu'il émarge aussi au ministère de la culture, où il préside une commission budgétaire (!) ... Alors, pour avoir un avis sur la question, c'est un spécialiste.

MMt

05 avril, 2006 14:55  
Blogger DS a écrit...

Bon. On se calme sur ce sujet, qui évidemment appelle toutes sortes de réactions, mais en aucun cas des attaques personnelles. Ma seule ambition était de faire part de mon point de vue et d'attirer vos commentaires sur le sujet, à savoir la loi Davdsi. Bertrand Dicale a réagi un peu abusivement, comme on dit, mais à sa décharge je plaiderais pour le manque d'expérience des blogs. C'est vrai que j'ai mal encaissé ses termes de "connerie", de pifomètre et ses critiques sur ma pratique du journalisme. Je lui ai répondu. On en reste là. Pas la peine de me rapporter tous les faits et méfaits de Bertrand, qui reste mon ami.

05 avril, 2006 15:19  
Anonymous Anonyme a écrit...

Je crois que Bertrand est victime de la désinformation ambiante sur tous ces sujets, dont la BPI (British Phonographic Industry) vient de fournir un très bel exemple. Cf. Peer-to-peer : qu’on arrête de nous raconter des sornettes !

06 avril, 2006 15:31  

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samedi, mars 11, 2006

Ne quittez pas, nous allons raccrocher

Gros problème technique mercredi dernier : ma connexion ADSL décroche sans arrêt. En une demi-heure, plus de 20 déconnexions intempestives. Je prend alors provisoirement mon mal en patience, condamné à trouver un autre outil de travail qu'Internet (pas évident), pour m'apercevoir que les déconnexions n'en finissent pas de se reproduire. Le modem clignote orange, s'arrête, puis encore orange, puis vert, puis... encore orange moins de deux minutes plus tard. Ras le bol. Je change le filtre, vérifie les process en cours sur mon Mac (un petit coup de Netstat). Rien de suspect. Le problème continue.
Finalement, je décide de prendre le taureau par les cornes, c'est à dire le téléphone dans les mains. Comme le consommateur lambda, quoi. Un numéro surtaxé, évidemment. Mais que puis-je faire d'autre ? J'appelle. Petite musique avec un message : "Pour mieux vous servir, le temps d'attente ne sera pas facturé pendant les premières minutes". On ignore combien durent les premières minutes, mais bon. J'attend, donc. D'ailleurs, on ne me précise pas non plus combien de temps je devrais attendre, mais il faut bien passer par là, hein. Autre message : "Avez vous pensé à vous connecter à notre site Web pour consulter les pages du support technique ?". Malins, eux. Faudrait d'abord pouvoir se connecter.
Au bout de trois ou quatre minutes, autre musique, autre message : "Appuyez sur la touche étoile et composez votre numéro d'abonné". Je m'exécute. "Si vous voulez contacter un technicien pour un problème technique, appuyez sur la touche 1, si vous voulez...", etc. J'appuie sur 1. Attente encore. Puis message : "Ne quittez pas, nous recherchons un technicien pour vous répondre". Ah, quand même ! Bien. J'attend. On ne m'a toujours pas dit combien de temps durera l'attente, ni si j'ai dépassé les fameuses "premières minutes"... Quatre ou cinq minutes plus tard, autre message : "Tous les techniciens sont actuellement occupés..." Enfin, me dis-je, on va me communiquer la durée d'attente. Et bien non ! "... veuillez renouveler votre appel ultérieurement". Puis clic ! Viré comme un malpropre ! On m'a raccroché au nez après m'avoir baladé pendant au moins 20 minutes... Tout en me laissant penser que quelqu'un allait me répondre. Qui a dit que les hot-lines ont encore des progrès à réaliser ?

2 Commentaires:

Anonymous Anonyme a écrit...

Bonjour,
J'ai eu , évidement, les mêmes types de problèmes et l'obligation d'appeler, en desespoir de cause et après avoir fait tout les tests possible, la hotline de mo fournisseur.
Ma dernière expérience :
Pas de problème avc ma connexion depuis quasiment le début, c-à-d, 18 mois, à part le modem qui lâche au début. Un jour, plus de connexion, déconnexion et reconnexion au bout de quelques minutes et cela pendant toute une journée. Je teste chaque élément de mon réseau (wifi, lien filaire, ping sur les différents matériel, etc.)
Au bout de quelques jours, je me decide de passer par la case 'hotline', et en profiter pour changer mon modem initial, un appel, deux problèmes... Après avoir expliqué mon problème, les tests dèjà réalisés, il prenne en compte ma demande. Dès le soir même, connexion nickel. C'était il y à 15 jours. Pendant cette période, encore quelques deconnexion mais rien de très long.
Epilogue :depuis 3 jours, j'ai vu apparaitre un nouveau réseau wifi et il me semble une nouvelle installation adsl près de chez moi. Je soupconne fortement que l'installation de cette nouvelle ligne soit le résultat de mes pertubations précédentes, de plus c'est un autre fournisseur que le mien et c'est l'opérateur historique , comme on dit...
Pourquoi ces soupcons, j'avais eu des problèmes il y a quelques années à un autre domicile ou " brusquement, mon lien ethernet s'était " transformé" en lien ATM à la suite, je l'avait appris, du débranchement par des techniciens de mon câble ethernet sur le LAM et reconnecter sur les répartiteur ATM. Ce probléme aura duré près de 3 mois avant de comprendre.

12 mars, 2006 09:55  
Anonymous Anonyme a écrit...

Depuis l'invention de la hot line, la hot line n'a jamais servi qu'à pomper le fric des gogos en les mettant en attente. Quand par le plus grand des hasards on finit par être en contact avec un être humain, on peut être assuré que c'est une accorte personne installée au fin fond de la Tunisie ou du Maroc (c'est-à-dire les pays où les francophones sont pas chers) et qui n'a aucune compétence technique dans 120 % des cas. Quand bien même elle en aurait, sa principale fonction est de continuer à balader le client en employant un verbiage technique assez compliqué pour faire croire au pékin moyen que tous ses problèmes sont liés à son incompétence à lui. Contre les problèmes de connexion, il y a rigoureusement une seule chose à faire: changer d'opérateur -- avec évidemment le risque que ça ne marche pas mieux chez le suivant, mais au moins ça défoule. Mon conseil: choisissez un opérateur qui a des boutiques avec des gens qui y entrent et qui y font la queue. Ce n'est pas qu'ils soient moins incompétents et voleurs que les autres. C'est juste que quand on gueule un bon coup dans une boutique de ce type, on leur fait perdre dix clients d'un coup (ceux qui faisaient la queue se barrent, et seuls restent ceux qui ont la même raison de gueuler). Ça défoule, mais surtout ça a une incidence directe sur le bilan chiffré de la journée de la boutique. D'où espoir (très vague) que ça finisse par faire réagir un financier qui engueulera un technicien. Mais vraiment, avec les FAI, la seule négociation c'est la guerre. Je n'aime pas non plus, mais c'est comme ça que ça se passe.

12 mars, 2006 10:21  

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dimanche, mars 05, 2006

Les virus à l'assaut de Mac OS X

Il fallait s'y attendre. Après tout, il n'y a aucune raison que la prolifération des virus et autres nuisances informatiques ne vise que les systèmes de Microsoft, n'est-ce pas ? D'ailleurs, c'est incompréhensible ! Microsoft, comme tout le monde l'apprend ces jours-ci par la publicité, n'est-il pas le champion de « l'informatique de confiance », d'un « environnement numérique plus sûr » ?
Bref... Donc, les virus attaquent Mac OS X. D'abord, Secunia signale une "faille de sécurité" qui mettrait en danger l'utilisateur téléchargeant des fichiers avec Safari : s'il s'agit d'une archive .zip contenant un script shell , celui-ci peut être automatiquement décompressé par le navigateur et s'exécuter sans demander quoi que ce soit à la victime. Le site propose même un test pour vérifier la vulnérabilité des visiteurs. Bien sûr, cette faille est jugée "extrêmement critique" par l'auteur... qui signale toutefois qu'aucune menace réelle n'a encore été constatée...
Deuxième alerte, le fameux ver Leap.A, présenté sur les forums Mac et identifié par Sophos. Ce programme nuisible se propagerait via iChat sous la forme d'un fichier nommé « latestpics.tgz ». Une fois téléchargé et exécuté, il supprimerait automatiquement certaines applications du Mac et créérait au passage d'autres fichiers avant de s'auto-transmettre aux adresses inscrites dans la liste de contacts de l'utilisateur. Résumons. Il faut donc utiliser iChat. Puis cliquer sur le fichier incriminé pour le télécharger (après demande de confirmation du logiciel), puis enfin l'exécuter (ce qui suppose, selon votre statut, de taper un mot de passe administrateur) pour mériter d'être infecté. Je connais un moyen plus simple : envoyez un courrier à vos contacts leur demandant de cliquer sur l'icône de leur disque dur et de lancer la commande "réinitialiser le volume". Le résultat sera plus probant...
Bref, comme d'habitude, les "experts" crient au loup. Et qui sont ces "experts" ? Des éditeurs de logiciels antivirus, pardi. Les articles (ici et par exemple) qui abordent ce sujet ne manquent pas de demander leur avis à des employés de Symantec, MacAfee, etc. Lesquels sont préoccupés en premier lieu par le maintien de leurs parts de marché...
« Le nombre d'alertes aux virus majeurs est en baisse, expliquait récemment Emmanuel Jud, éditeur du site Secuser. Alors les éditeurs maintiennent la pression en parlant plutôt du nombre de virus qu'ils ont recensé. Or, un grand nombre de ces virus ne sont pas libérés par leur auteur qui se contente de les envoyer aux éditeurs, simplement pour faire parler de lui. »
En voilà une parfaite illustration. Des virus que personne ne voit. Des menaces non confirmées. Beaucoup de bruit pour rien. Ou plutôt, pour inquiéter les utilisateurs de Mac OS X et leur faire acheter des antivirus qui risquent davantage de perturber leur système que de le protéger.
Bref, continuez à suive les règles de sécurité élémentaires : mettez à jour régulièrement le système, ne téléchargez pas n'importe quel fichier sans savoir précisément quelle est sa fonction (une petite recherche dans Google suffit dans la majorité des cas), ouvrez de préférence des sessions utilisateurs sur votre Mac (évitez surtout de créer un compte root à moins d'être un expert) et maintenez le coupe-feu en service.
Maintenant, si vous voulez vous rassurer en installant un antivirus, ne dépensez pas votre argent mais voyez plutôt du côté de ClamXav, très complet et gratuit.

2 Commentaires:

Anonymous Anonyme a écrit...

ben voilà une des trop rares manifestations de bon sens… merci Didier !
Et merci pour le lien vers ClamXav que je ne connaissais pas…

05 mars, 2006 16:00  
Anonymous Anonyme a écrit...

Mouais. Cela prouve surtout que les éditeurs d'antivirus, Symantec en tête n'en ont rien à faire des utilisateurs, considérés ainsi comme des vaches à lait... :(

05 mars, 2006 18:00  

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samedi, mars 04, 2006

Les Widgets de Google

Les adeptes de Gmail et de Blogger équipés de Mac OS X Tiger peuvent désormais utiliser des widgets signés Google pour prendre connaissance de leur courrier et pour poster des articles sur leur blog. Les petits programmes, à télécharger sur cette page de Google, s'accompagnent d'un autre widget pour consulter l'historique des recherches avec Google.
A vrai dire, il existait déjà des widgets qui remplissaient les mêmes fonctions, comme GPeek pour Gmail ou DashBlog pour Blogger, dont le site Web a mystérieusement disparu (à cause du programme de Google ?), mais qu'on peut télécharger ici.
Principale différence: la possibilité, dans le widget de Google, d'utiliser les raccourcis ⌘-B et ⌘-I pour obtenir du gras et de l'italique.
Mais toujours pas de fonction pour saisir rapidement des liens URL (faut taper à la main <''a href='', etc.) ni pour publier des images...

1 Commentaires:

Anonymous Anonyme a écrit...

Pas terrible, le widget pour Blogger : il n'y a même pas d'ascenseur dans la fenêtre de saisie !

05 mars, 2006 15:25  

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jeudi, mars 02, 2006

Spam, suite et fin ?

Manifestement, toute cette affaire autour d'Ecolife (lire les notes précédentes) semble bien avoir porté ses fruits. Depuis que M. Dedrie et moi-même avons contacté Gandi, qui a décidé de suspendre le nom de domaine incriminé, je ne reçois plus aucun spam signé Ecolife... La même situation m'a été confirmée par d'autres victimes.
Bref, si vous êtes vous aussi la cible de ces messages aussi débiles qu'envahissants, vous savez maintenant comment procéder. Vérifiez quel est le contact indiqué dans le registre Whois (rubrique Whois Lookup), essayez de communiquer avec cette personne pour évaluer son degré d'implication, et enfin, notez le nom de la société qui a enregistré le nom de domaine pour vous plaindre auprès de ses services.
Si tout le monde s'y met, on peut espérer que la prolifération de spam commencera à diminuer, comme l'a prouvée notre affaire Ecolife.

2 Commentaires:

Anonymous Anonyme a écrit...

Tout d'abord merci pour votre action conjointe à la nôtre: à priori les envois de spams ont cessé de la part de ecolife. Cependant je vous précise que le dernier message envoyé à Gandi en leur demandant de supprimer toutes nos références (adresse et téléphone même si celui-ci n'est pas le nôtre) est toujours sans réponse. Avant de publier ce commentaire je suis allé vérifier sur whois et notre adresse et le numéro de téléphone qui nous avait été attribué sont toujours d'actualité pour les swissecolife.net, .com, .be et .name.
Je reste vigilant et ne manquerai pas de vous tenir informé de la suite (si suite il y a)
Bon courage

02 mars, 2006 15:38  
Blogger DS a écrit...

En effet. C'est d'autant plus étonnant que les informations ont été modifiées le 24 février (à 16 h 42) si l'on en croit Whois... On peut espérer qu'il ne s'agit là que d'un retard du aux nécessités de répercuter les changements sur toutes les bases de données.
Si la situation est toujours la même d'ici quelques jours, je pense qu'il faudra réagir : lettre recommandée, etc.

02 mars, 2006 16:03  

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