mercredi, septembre 14, 2005
vendredi, septembre 09, 2005
« Je ne l'ai pas lu dans les journaux »
« Depuis que je me débats dans mes malheurs, explique-t-il, tous les initiés me regardent avec une sorte de compassion condescendante : « comment, tu ne savais pas ? Mais Neuf, ça ne marche pas. Des histoires comme les tiennes, il y en a plein ». Eh bien non, je ne savais pas. Sinon je serais allé directement chez Free, tiens. Je ne l’ai pas lu dans les journaux».
Bien sûr, Schneidermann parle de la presse traditionnelle, et non des magazines spécialisés (lesquels, il est vrai, sont parfois ardus à décrypter). Mais il a raison. Pourquoi aussi peu de conseils pratiques, de véritables enquêtes destinées aux consommateurs de technologies que nous sommes dans la presse quotidienne et hebdomadaire ? D'autant plus qu'à l'heure actuelle, pratiquement tout le monde utilise Internet pour des besoins personnels ou professionnels... Or, quand Le Monde ou Libé parlent de sujets "multimédia", c'est pour présenter un produit à la mode, faire témoigner un spécialiste ou parler de parts de marché...
La réponse est simple : parce que les journalistes traditionnels pensent que ces sujets relèvent de questions techniques et que, donc, elles ne sont pas dignes d'un journaliste... Et pourtant, il s'agit davantage de problèmes de vie quotidienne que tout le monde a rencontré : arnaques à la hot line, publicité mensongère, irrespect du client, services inadaptés, etc. Que ces problèmes concernent l'automobile, les contrats d'assurance ou les supermarchés, ils relèvent du même contexte. Pourquoi en parlerait-on dans un cas et pas dans l'autre ?
Et puis, après tout, se demander s'il vaut mieux voter Sarkozy ou Villepin, comparer les projets, savoir qu'on va en prendre pour plusieurs années, tout cela me paraît du même ressort que de comparer Free et 9Telecom. Mais c'est vrai, il faut faire un minimum d'enquête : passer à la loupe les tarifs et les contrats utilisateurs, savoir lire entre les lignes... C'est du boulot. Tant pis pour les lecteurs.
Pour le reste, les commentaires qu'on trouve suite à l'article de Schneidermann sont toujours les mêmes : mon fournisseur est meilleur que le tien, ou n'allez pas chez lui, c'est l'arnaque... Les goûts et les couleurs, hein. D'ailleurs, le phénomène est identique quand on parle de voitures, de contrats d'assurances ou de supermarchés. Les uns ne rencontreront aucun problème avec le produit ou le service qu'ils ont acheté, et ils en feront la promotion, les autres auront (ne serait-ce qu'une fois) un mauvais contact ou affaire à un produit défectueux et s'empresseront de critiquer leur fournisseur ou leur produit...
Bref, il manque encore en France, à la différence de ce qui existe notamment dans la presse américaine, de véritables rubriques consacrées aux aspects pratiques et consuméristes du multimédia et de l'Internet. Jusqu'à quand ?
3 Commentaires:
- a écrit...
-
« Jusqu'à quand ? », ben on t’attend avec impatience…
- a écrit...
-
Tu te trompes ce n'est pas Daniel Schneidermann qui à écrit se qui suit, mais David Abiker... Ca fait un pas pro comme erreur pour un journaliste....
« Depuis que je me débats dans mes malheurs, explique-t-il, tous les initiés me regardent avec une sorte de compassion condescendante : « comment, tu ne savais pas ? Mais Neuf, ça ne marche pas. Des histoires comme les tiennes, il y en a plein ». Eh bien non, je ne savais pas. Sinon je serais allé directement chez Free, tiens. Je ne l’ai pas lu dans les journaux». - DS a écrit...
-
Ben non. Je regrette, le texte est signé de Daniel Schneidermann. Il est d'ailleurs intitulé "Si je vous écris moins que David, c’est la faute à Neuf Télécom"... Comment David pourrait-il écrire moins que David ?
lundi, septembre 05, 2005
Windows garanti sans bugs ?
C’est le "Committee to Fight Microsoft" dirigé par l’avocat Andy Martin qui est à l’origine de cette campagne. Il reproche à Microsoft de vendre des produits défectueux et l’accuse de "fraude massive au consommateur". L’association réclame au passage que Microsoft cesse de vendre des logiciels avant qu’ils soient finis.
« Aucune autre entreprise en Amerique ne se permet de vendre des produits défectueux en espérant que ses clients attendront des années qu’elle corrige une multitude de bugs et de vulnérabilités pour que le produit fonctionne normalement », explique l’avocat. Réponse de Microsoft : «Il est impossible de garantir la sécurité absolue, mais Microsoft pense que Vista sera la version la plus sécurisée de Windows jamais commercialisée par notre groupe». On n’a pas déjà entendu cela par le passé ?
samedi, septembre 03, 2005
Peut-on encore parler d'informatique ?
Regardez maintenant ce qui se passe dans ce secteur : Microsoft rachète une boîte de téléphonie, Apple devient numéro un de la musique en ligne, Google numérise la terre entière et n'importe quel PC sert en priorité à lire des DVD, à échanger des MP3, à regarder la TNT et à faire du montage vidéo...
L'ordinateur d'aujourd'hui répond aux promesses d'hier, prétendent les enthousiastes. C'est vrai, mais peut-on encore parler d'informatique ? Surtout si l'informatique réinvente la roue : on pouvait très bien utiliser un téléphone pour téléphoner, aller à la Fnac pour acheter un disque, ouvrir un Atlas pour découvrir le monde et utiliser un magnétoscope ou un lecteur de DVD pour voir un film... Mais tout cela, on le fait maintenant avec un seul appareil. Qui, d'ailleurs, ne fonctionne pas forcément mieux que les objets traditionnels. Moi, par exemple, je préfère entendre clairement mon correspondant m'expliquer sa recette de la ratatouille sur un téléphone à fil que des bribes de phrases sans graves ni aigües noyées dans un souffle permanent. Je trouve aussi que c'est plus sympa de regarder à plusieurs un bon film sur un bon écran que de s'user les yeux sur un moniteur de 17 pouces. Et puis, je déteste passer une demi-heure à reconfigurer ma machine ou à trouver les bons réglages pour bénéficier de fonctions qui, au final, ne me servent que ponctuellement.
Alors ? Alors je me méfie de cette course aux armements qui ralentit les machines aussi sûrement qu'elle donne une fausse idée de l'informatique au plus grand nombre. Je veux que mon ordinateur fasse ce que je lui demande, et je veux pouvoir lui demander de faire ce que je veux. Raison pour laquelle je préfère utiliser ses commandes de base et ses outils standard, quitte à mettre la main à la pâte pour aller un peu plus loin. Bref, je me demande finalement si ce sont pas ces vieux vendeurs qui avaient raison. Car il faudra bien un jour revenir aux sources de l'informatique. Sans connaissance élémentaire, on risque de se retrouver comme un débutant qui prend le volant pour la première fois. Le multimédia, l'audiovisuel, l'interactivité ne doivent pas nous faire oublier qu'il est indispensable de maîtriser un minimum l'informatique et la programmation, comme au bon vieux temps. Et comme tout le monde l'a oublié.
(merci Jean-Luc)
Archives| |
|Accueil |
4 Commentaires:
Je ne pense pas qu'il soit possible de
"saloper une image ISO", comme tu le
prétends: une image ISO est une suite
d'octets comme n'importe quel fichier, et
si elle était salopée, c'est au moment de
la télécharger que tu t'en rendrais
compte, pas après.
Je te signale par ailleurs que quand on
télécharge une image ISO, on peut
généralement trouver à proximité une
checksum qui permet à tout bon
programme de gravure de vérifier
l'intégrité du téléchargement. L'as-tu
fait?
En tout cas, ce n'est
sûrement pas pour te vendre une Ubuntu
qu'on saloperait l'image, vu que les
Ubuntu ne sont pas vendues, mais distribuées
gratuitement (on ne te fait payer que les
frais de port).
A mon humble avis, c'est
plutôt ton graveur qui merde. Laisse-moi
deviner: c'est un lecteur de DVD qui
sert aussi de graveur de CD, non? Ce
n'est pas fiable du tout, j'en suis
navré pour toi mais c'est ainsi. Une
copine à moi a d'ailleurs dû faire
changer deux fois le sien; il était
livré en standard sur une machine d'une
marque que je ne citerai pas parce que
tu l'as déjà reconnue...
Merci de ne pas
dire du mal des philanthropes d'Ubuntu
quand il faut incriminer les économies
de bout de chandelle de l'informatique
commerciale.
Je te signale enfin que le CD-RW est
lui aussi une technologie rendue
totalement obsolète par la baisse du
coût des CD-R, et qui de surcroît
n'avait jamais été
fiable. Je me trompe ou tu n'avais pas
testé ton CD-RW depuis quatre ou cinq
ans?
Je suis sûr que quand tu étais à l'école,
ton institutrice t'a cité le vieil
adage sur les mauvais outils et les
mauvais ouvriers...
Poil de lama
OK, OK ! Je m'attendais à une réaction de ce genre... Il faut dire que le ton volontairement provocateur de mon billet allait dans ce sens. Bon. Reprenons. D'abord, évidemment que j'ai lancé une vérification du checksum de l'image ISO. Elle était bonne. Evidemment que les "philanthropes" d'Ubuntu ne cherchent pas à m'arnaquer : c'était une phrase malheureuse, je l'admet, qui illustre bien par ailleurs la méfiance (la paranoïa) qu'on peut avoir à l'égard des éditeurs en général. Et c'est vrai que j'utilise un graveur de DVD pour graver mes CD. Mais c'est le modèle le plus standard du marché, un Sony DRU-800A, lequel n'a aucun mal à produire des CD audio et même des DivX qui fonctionnent sur mes appareils de salon. Reste la question du support. J'ai d'abord essayé un CD-R standard, puis j'ai préféré éviter de bouziller toutes mes réserves de disques, raison pour laquelle j'ai ensuite utilisé un CD-RW. Bon, c'est vrai : je ne l'ai pas utilisé depuis deux ou trois ans. Mais quand même ! Je suis allé jusqu'à procéder à un effacement complet qui a duré plus d'une demi-heure. Et à chaque fois, le résultat est le même. La gravure échoue ou l'installation de Ubuntu refuse de continuer. Bref, pris par le temps, je pense que je dois abandonner ces manipulations et attendre qu'un bon copain (suivez mon regard) me fasse une bonne copie de son propre CD...
Ben en attendant ce genre de mésaventure n'arrive pas sous Windows. installation 15 minutes montre en main et ça marche..;
Linux a encore des efforts - beaucoup d'efforts - à faire.
J'ai eu le même problème à partir d'un cd que m'a envoyé Canonical, donc pressé. Or à partir de ce CD, j'ai déjà installé plusieurs fois UBUNTU sans problème et aussi par la suite.
Le problème vient du fait que windows est installé sur le disque dur, car si on supprime windows, Ubuntu s'installe sans problème. Ce problème est dépendant du matériel (carte mère,disque dur?), car j'ai fait la même manip sur un autre PC sans le moindre soucis.
Si quelqu'un peu me donner une réponse à ce mystère, je suis preneur.
Réagir
| Masquer les commentaires